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Posidonie-jardiniers de la mer
27 juin 2007

ILS SONT MACHIAVELIQUE... LE RETOUR!!!

Bonjour, retour vers le monde des petits parasites nés pour manipuler.

CETTE LARVE POUSSE LE GRILLON AU SUICIDE !!!

Mais qu’est-ce qui peut pousser un grillon au suicide ? Un ver de trop!!!

Le grillon est infesté par la larve d’un ver de la famille des nématomorphes. Celle-ci se développe dans l’insecte et y atteint sa taille adulte. C’est le moment du sauve qui peut ! Car pour survivre et se reproduire, ce ver a impérativement besoin d’eau.
Résultat : le grillon se jette dans un cours d’eau pour s’y noyer, et le ver s’extirpe de son hôte.
Comment est-ce possible?
Le ver téléguide sa victime en envoyant dans le cerveau de l’insecte sauteur des informations « traduites » dans sa langue ! Nous avons mis en évidence que ces vers (les nématomorphes) sont capables de fabriquer des molécules neuroactives identiques à celles produites par les grillons, et de les injecter dans leur système nerveux explique la biologiste Fleur PONTON.

Encore plus fort, si une grenouille mange le grillon parasité avant qu’il est atteint l’eau, le ver est capable de patienter. Il attendra la prochaine baignade de la grenouille pour s’en extirper … par n’importe quel orifice !

‘’Ça m’intéresse, Juin 2007 n° 316’’

CE VER DONNE LA FOURMI EN PATURE AU MOUTON!!!

Voici un manipulateur de talent : un trématode (un petit ver) qui répond au nom de Dicrocoelium. Sa vie est compliquée, puisqu’il se développe dans un mollusque et doit ensuite squatter une fourmi avant de s’installer dans le tube digestif d’un mouton.
Or, les fourmis ne mangent pas plus de mollusques que les moutons ne mangent de fourmis.
Pour sortir de son premier hôte - un petit escargot terrestre- il se niche dans de petites balles de mucus produites par celui-ci. Par chance, les fourmis en raffolent et ingèrent le ver avec leur repas.
Passer ensuite de la fourmi au mouton relèverait de l’exploit si le ver attendait patiemment que la fourmi soit broutée au hasard d’un brin d’herbe. Plutôt que s’en remettre à la chance, le trématode se loge au niveau des ganglions nerveux de la fourmi, ceux qui contrôlent les mouvements de ses mandibules et de ses pattes.
Prise de folie, la fourmi parasitée, d’ordinaire si prompte au travail, escalade un brin d’herbe et, accrochée tête en bas à l’aide de ses mandibules, attends au sommet qu’un mouton l’y mange par mégarde. Si l’attente se fait trop longue et la chaleur trop écrasante, la fourmi quitte son perchoir avant d’y revenir, plus tard, à la fraîche.
Mais le mouton n’est pas toujours l’hôte final. Il est parfois juste un intermédiaire pour des parasites qui doivent être mangés par un carnivore afin de devenir adultes.
Seulement, pour que le parasite, le Multiceps par exemple, soit mangé, le mouton doit l’être aussi. L’envahisseur va se loger dans le cervelet du mouton afin de lui donner le tournis. Au lieu de prendre ses pattes à son cou à l’approche d’une meute de loup, le mouton, comme ivre, se mettra à tourner en rond. Il devient alors une proie facile pour le loup.
Le tour ainsi joué, le parasite peut tranquillement achever son cycle !

‘’Ça m’intéresse, Juin 2007 n° 316’’

Bonne journée Posidonienne,

Notre Site : jardiniersdelamer.fr              Notre mail : jardinierdelamer@wanadoo.fr

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